Depuis le 1er octobre, les artistes de Western sillonnent les routes du département à la rencontre des publics. La compagnie La Trotteuse a en effet inscrit dans sa raison d'être cette envie de médiation, sensibilisation, ou partage de pratiques selon la terminologie choisie.
Quel que soit le terme employé, l'idée est en tout cas pour la compagnie d'intégrer dès la conception des projets une place pour les publics. Dans Western par exemple, le public sera non seulement pris à parti, mais aussi intégré à des scènes précises, par le biais d'ateliers en amont du spectacle. C'est une façon d'aller rencontrer ce vrai public qui se déplace au théâtre, de lui faire partager notre réflexion artistique, et de créer une complicité.
Pour les publics plus jeunes, les scolaires notamment, c'est aussi bien sûr une façon de "rapprocher" le spectacle des spectatrices et spectateurs, en pré-expliquant les enjeux, l'histoire, le pourquoi du spectacle vivant.
Pendant 2 semaines, nous avons donc croisé des jeunes gens d'une dizaine d'années. Nous avons avec elles et eux chanté, joué, incarné, réfléchi, imaginé. Alors que le spectacle est encore en construction, ces ateliers ont été de vraies opportunités de se reposer les bonnes questions, et revenir à ce qui nous meut dans l'aventure de compagnie: le plaisir du jeu, et de la rencontre.
Dès lundi nous nous enfermerons dans des théâtres pour travailler au plateau, et répondre aux dernières questions qui se posent avec l'ensemble de l'équipe. Mais nous serons forts de ces rencontres. Et nous tenons à remercier très chaleureusement les équipes des services du public qui orchestrent ces rencontres: Redouane Zaaraoui et Virginie Pougetoux (La Halle aux Grains à Blois), Marion Jillier et Thomas Fox (L'Hectare à Vendôme).
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